lundi 7 mars 2016

BAMBOU!

Joh


Oui, j'ai visité le site de In'Bô. Oui l'équipe a l'air super buena onda! Oui ça n'est qu'à une trentaine de kilomètres... Mais voilà, les vélos hauts de gamme qu'ils fabriquent ne sont pas pour toutes les bourses!

Je m'y suis tout de même rendu avec mon petit plan. Je m'attendais presque à ce qu'on me ri au nez ou qu'on me présente un devis de 100 000€. Leur avis d'experts m’intéressais et j'étais assez curieux de voir l'atelier, je ne perdrais de toute façon pas mon temps.

Moi et le projet sommes en fait accueillis avec grand enthousiasme par Antoine puis le reste de l'équipe!
A l'origine de cette structure à l'image d'une startup californienne (où on se balade en longboard), 3 amis d'école d'ingénieur qui se sont lancés dans l'aventure ensemble. Ces gaillards sont en fait des baroudeurs certifiés vaillants. Je suis invité à déjeuner pour la pause du midi, on échange nos histoires et tuyaux de voyageurs.

Je me vois offrir de beaux tubes de bambou bien secs (assez pour toute la structure de la caisse), des têtes de polissages et de précieux conseils pour les premières étapes. Je repars heureux comme tout de ces rencontres et des bonnes surprises que m'avait réservé cette journée!

Je travaillerais depuis chez maman dans les Vosges. Ici je pourrais profiter de pas mal de matériel qui me facilitera grandement la vie et les experts In'Bô ne seront pas bien loin pour les étapes suivantes.

Pour l'heure c'est ponçage.


dimanche 6 mars 2016

Misty

Joh
Pour resituer le contexte, on parle d'un voyage à roller sur de longues distances et longtemps. Comme je suis une princesse, ça fait plusieurs années que je ne voyage pas avec moins de 20 kilo sur le dos. Faisable sur de petits trajets mais ça reste assez technique et surtout éreintant à roller.

Grande solution (qui révolutionnera peut être un jour le monde du roller dans la galaxie toute entière et au delà): la charrette!

Des artisans costariciens (CMH) proches de San José m'avait énormément aidés pour la réalisation de la première, faite d'acier, Monkoa. Nous avons parcouru un magnifique bout de chemin ensemble.
Il est vrai que je l'ai mal conduis par moment, j'ai une grande part de responsabilité dans cette chute. Il est temps d'effacer son nom, je n'avais pas cru qu'elle puisse me laisser de cette manière, au creux d'un mauvais détour. Toujours sur le continent Américain, je lui souhaite un bon recyclage.

La nouvelle s'appelle Misty. On dit bonjour à Misty. Merci.

Et bien oui, Misty, pour le moment en tout cas c'est comme ça. Et ce, pour plusieurs raisons qui me paraissent évidentes:
  1. "Charrette"... Personne ne vient au monde avec de bonnes chances d'être respecté avec un prénom pareil.
  2. Monkoa II ça n'a plus aucun sens.
  3. A Bob, (ce vieux garçon qui me sert de sac) il fallait bien que je lui trouve une chérie depuis le temps. Sachant ceci, je ne pouvait pas l’appeler René.
  4. Misty c'est à la fois un peu brumeux et un peu le mystérieux. Parfait. Parce que.
  5. Ici à la rédac on est très content comme ça.

Micro cahier des charges :
  1. Elle doit être solide.
  2. Elle doit être légère.
  3. Elle doit être compacte (en partie démontable).
  4. La possibilité de freiner depuis les manches.
  5. La possibilité de freiner et de guider depuis la position couchée.
  6. Elle doit être la plus belle charrette du monde et aussi la plus intelligente bien entendu (sinon Bob risque de me le reprocher).


En première option j'envisageais l'aluminium pour ses propriétés de résistance et de légèreté. La difficulté réside dans le fait de trouver quelqu'un qui possède un poste MIG. Autant dire que ce type de matériel ne cours pas les rues et encore moins les artisans qui ont le temps pour ce genre de délire d'allumé potentiellement radin. Mais les compagnons du devoir restent à considérer, ils m'ont déjà aidé par le passé. Ils disposent de tout le matériel et le savoir faire pour mener à bien ce petit projet.

Sinon l'acier, comme la première. Plus lourd mais moins onéreux que l'aluminium il est aussi plus évident à travailler, un poste à souder à l'arc classique et quelques accessoires suffisent. Entre les amis et les ateliers ouverts j'avais déjà plusieurs options en perspective.

En trois le bambou. Cette option arrive en troisième car c'est en réalité celle que je sentais le moins. Déjà parce que le bambou ne pousse pas n'importe où dans le coin et que les distributeurs en profite pour se gaver grassement au fond de leur niche dorée. Il faut aussi compter plusieurs mois de temps de séchage... Et aussi parce que je n'étais pas au point sur les techniques de "soudure" du bambou. On trouve peu ressources qui décrivent bien ce procédé.





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